Malie: les maliens comparent Macron à Hitler et brûle le drapeau français

MALIENS COMPARENT MACRON À HITLER ET BRÛLENT LE DRAPEAU FRANÇAIS

Comme en avril, en octobre et en novembre 2019,  les manifestants se sont rassemblés sur la place de l’Indépendance le vendredi 10 janvier 2020, dans le centre de la capitale malienne , à l’appel d’organisations de la société civile et de partis politiques pour exiger le départ des troupes françaises de leur sol..
“Le gouvernement français est un frein à notre développement”, pouvait-on lire sur une pancarte brandie par un manifestant. “A bas la France, Barkhane doit quitter”, “La France dehors, Barkhane dehors, les FAMa (Forces armées maliennes) peuvent sécuriser le Mali”, indiquaient des banderoles. Des manifestants ont brûlé un drapeau français, alors que le président Emmanuel Macron a été brandi comme Hitler.
Répondant à plusieurs appels émis sur les réseaux sociaux, des centaines de manifestants ont investi  la place de l’Indépendance à Bamako, au Mali, pour protester contre la présence française, incarnée notamment par la force Barkhane. Ils étaient 900 selon la police, «plusieurs milliers» pour les organisateurs.
Certains d’entre eux ont par ailleurs fustigé la présence de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). D’autres ont appelé au renforcement de la coopération avec la Russie.
Ces nouvelles manifestations contre la présence française interviennent alors que la France entend «reclarifier le cadre et les conditions politiques» de l’intervention française,
Malgré la présence de forces françaises (4.500 soldats de Barkhane), de l’ONU (Minusma au Mali, 13.000 hommes), de la Force conjointe du G5 Sahel et de forces américaines, les pays sahéliens subissent des attaques jihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières, depuis les premières violences dans le nord du Mali en 2012.
La France a convié les présidents des cinq Etats sahéliens (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) à un sommet le 13 janvier à Pau (sud-ouest) pour “redéfinir plus clairement les objectifs militaires, politiques et de développement” de la lutte commune contre les groupes jihadistes, selon le président Emmanuel Macron, qui estime ambiguë l’attitude des présidents burkinabè et malien au sujet de la présence des soldats français, critiquée par une partie de l’opinion publique de ces deux pays

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